Le journalisme inclusif en 2024, c’est une nouvelle manière d’appréhender l’information. Mais alors, qu’est-ce que c’est le journalisme inclusif ? Nous vous expliquons tout !
Aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver au sein des rédactions journalistiques des journalistes avec un « P’tit truc en Plus ». On parle de journalisme inclusif lorsque le handicap n’est pas une barrière au travail de recherches, et que au contraire, il est un outil d’inclusion. Certains médias et programmes en font leur identité propre!
Journalisme Inclusif: Les Rencontres du Papotin
Comment parler de journalisme inclusif sans mentionner l’émission Les Rencontres du Papotin. C’est en 2022 que le premier épisode de cette émission singulière voit le jour. L’idée? Adapter le journal Le Papotin en version télévisée.
Dans cette émission, les journalistes ne sont pas professionnels et sont tous sur le spectre de l’autisme. Ils reçoivent au fil des épisodes des personnalités et procèdent à une interview, tout ce qu’il y a de plus banal! Entre autres, les journalistes du Papotin ont déjà reçu Emmanuel Macron mais aussi Thomas Pesquet, ou encore Ginette Kolinka, survivante du camps de concentration et d’extermination Auschwitz-Birkenau.
Crédits: France TV
Des initiatives qui se multiplient
Mais le journalisme inclusif a de beaux jours devant lui ! En effet, depuis quelques mois, les initiatives en faveur de l’inclusion dans le domaine journalistique voient de plus en plus le jour. Par exemple, la station de radio « AirZen » propose un podcast appelé Le Cœur de Jeanne. Ce dernier, animé par Jeanne Métivel, est l’idée même du journalisme inclusif! Jeanne a fait des études de journalisme et s’est passionnée pour la radio. C’est la raison pour laquelle AirZen l’a prise en tant qu’animatrice podcast: « Ils voulaient le point de vue d’une jeune fille porteuse de trisomie 21 ».
Une nouveauté pour la Suisse
En plus de la France, c’est la Suisse qui bientôt, proposera une émission semblable aux Rencontres du Papotin ! La FOVAHM, est une fondation qui accompagne les personnes en situation de handicap dans l’insertion professionnelle et sociale. C’est dans ce but là que la FOVAHM a lancé dans le cadre de leur programme « Avenir Inclusif » un nouvel atelier journalistique. Appelé « La parole est à nous », le principe est simple: des personnalités sont interviewées et la parole est donnée aux personnes en situation de handicap.
Le but de ce programme ?
Sur le long terme, la fondation souhaite apprendre le métier de journaliste à ses adhérents. Et ainsi, ils pourront être autonomes dans la rédaction des questions, et ils pourront « eux-mêmes réaliser le montage des productions. De plus, lors du tournage de l’émission zéro, les questions ont vite laissé place à des interactions spontanées entre les participants et les invités !
C’est ce qui fait du journalisme inclusif une méthode d’insertion dans la société intéressante: la personne en situation de handicap est emmenée vers l’auto-détermination.