L’apprentissage de l’effort est indispensable chez les enfants. C’est ce qui leur permet de comprendre que la vie n’est pas magique et que pour obtenir quelque chose il faut faire preuve de travail, de persévérance et de patience. L’effort n’est pas inné et s’apprend dès l’âge de deux ans au moment où l’enfant commence l’apprentissage de l’autonomie (enfiler son manteau, ranger ses jouets, manger seul…) Oui mais comment lui donner le goût de l’effort? Voici quelques clés qui vous aideront sûrement à motiver votre enfant.

1.Leur expliquer pourquoi tel effort est important

L’effort demandé aux enfants doit toujours être justifié et expliqué par les parents. Cela permet aux enfants de comprendre ce que l’effort lui permettra d’obtenir et aussi d’y consentir plus facilement. Expliquez également à vos enfants qu’une fois l’effort fournit il se sentira fier de lui car il aura franchit cet obstacle seul. Vous pouvez pour cela prendre l’exemple d’un sportif qui pour réussir doit s’entraîner des heures.

2.Les motiver

Il est essentiel pour donner le goût de l’effort de motiver ses enfants. Pour cela vous pouvez lancer des défis ou mettre en place des contraintes adaptées à l’âge et en y incluant une notion de plaisir : « Tu pourras jouer à ce jeu après avoir fais tes devoirs ». Cette notion de plaisir est un récompense ou un renforçateur positif. Il est important de savoir qu’une récompense (ou renforçateur positif)  n’est pas seulement un objet ou un bon point.  Cela peut être aussi un bonbon ou une activité que l’enfant aime particulièrement.  Au-delà du simple fait de récompenser un acte ou un progrès, la récompense motive, pousse à l’effort, à la persévérance.  Elle doit être quelque chose de spécial.  Pour vous aider à les motiver découvrez nos renforçateurs à essayer :

Idéo : Système de motivation magnétique

rc277

À l’aide de la surface magnétique, l’enfant sera encouragé à réaliser une bonne action tout en apprenant le sens des responsabilités.

Le tableau de motivation astronaute 

ta064

Cette affiche motive les utilisateurs et accompagne leurs efforts pour acquérir une habileté sociale

Un moment câlin avec une couverture lestée 

grande-couverture-lestee

Séance de jeu avec l’animal préféré de l’enfant

CHEIN-300x300

Voir d’autres renforçateurs ici.

3.Les féliciter

Un autre point nécessaire est de féliciter et d’encourager ses enfants dans la difficulté de l’effort. Même si le résultat n’est pas parfait, et ne vous attendez pas à ce qu’il le soit toujours, vous pouvez trouver quelque chose à valoriser dans les actions et efforts d’un enfant. L’enfant doit prendre conscience de sa réussite et pour cela les compliments sont indispensables ! Néanmoins, trop de compliments et de flatteries risquent de faire peser une trop forte pression sur lui. Trop de critiques le blessent et abîment son estime de lui-même, le poussant à la passivité. Tout est une question de dosage et de manière de dire les choses !

4.Ne pas céder à la tentation de faire à leur place

Il est parfois difficile de voir son enfant dans la difficulté et on a envie de réaliser l’action à sa place. Cependant ce n’est pas toujours lui rendre service. Il est évident que les enfants ont besoin de protection et d’aide mais il faut aussi les laisser découvrir la réalité du travail et de l’effort. Même s’il a du mal à réaliser seul une tâche, ne la faites pas pour lui, même si cela vous permet de gagner du temps ! L’idéal est de l’accompagner dans l’apprentissage en identifiant les tâches qu’il a du mal à réaliser et de mettre en place des aides, savamment dosées. Ces aides peuvent être matérielles (des aides à la préhension, des supports anti-glisse…), physiques (vous l’aidez en accompagnant le geste comme avec les ciseaux d’apprentissages).  Vous pouvez aussi utiliser des aides gestuelles (ex : bouger votre main pour suggérer un comportement…), visuelles (voir notre billet sur les routines et les aides visuelles ) et verbales (on donne une instruction verbale à l’enfant).  Vous pouvez aussi lui demander de vous imiter en réalisant une tâche en même temps que lui (par exemple, apprendre à se brosser les dents…).

5.Les rassurer en cas d’échec

Si votre enfant n’arrive pas à une tâche, ne l’accablez pas, cela pourrait lui faire perdre toute confiance en lui. Au contraire rassurez-le en lui indiquant que tout le monde ne peut pas y arriver du premier coup. Puis aidez le à comprendre ce qui n’a pas fonctionné. L’effort était-il est difficile à réaliser ? Aurait-il pu s’y prendre autrement? Voici un livre sur l’échec qui pourra certainement l’aider à comprendre que les échecs font partis de la vie.

elisabeth-a-peur-de-l-echec

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Taper la réponse pour valider votre commentaire * Time limit is exhausted. Please reload the CAPTCHA.