Cette étude de cas, a pour but de mieux cerner les notions de co­contraction et de réflexes parachute, et la façon dont nos sens influencent ces deux fonctions. La planche de surf est utilisée pour faire travailler la cocontraction et le réflexe parachute.

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Cocontraction

Pour garder l’équilibre, il est important que les muscles situés de chaque côté d’une articulation travaillent ensemble. On appelle cette aptitude la cocontraction. La cocontraction désigne la capacité des muscles à travailler de façon conjointe pour contracter et relâcher ta pression de chaque côté d’une articulation ou du corps afin de maintenir une position.
En perdant cette position, on perd l’équilibre. L’efficacité de la cocontraction est importante pour que le corps ne se positionne pas en permanence en extension.
La capacité de cocontraction dépend de la capacité de l’enfant à se tenir et à enregistrer les stimuli pro­prioceptifs (sensibilité muscle-articulation).  En améliorant et en affinant sa perception de la stimu­lation des récepteurs proprioceptifs, l’enfant améliore et affine également sa réponse, et donc la qualité des mouvements.
Plus nous sommes exposés à une stimulation vestibu­laire (sens de l’équilibre) avec de la vitesse, une accélération ou une décélération, plus nous faisons appel à notre capacité de cocon­traction, et donc à notre capacité à saisir la sensibilité proprioceptive. L’incapacité à réagir entraîne chez la plupart d’entre nous un réflexe parachute.

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Réflexe parachute

Si l’enfant ne parvient pas à enregistrer les signaux proprioceptifs ou surréagit à la stimulation, il perd l’équilibre. En d’autres termes : si la cocontraction n’intervient pas assez rapidement, un réflexe parachute est déclenché et l’enfant tend les mains pour éviter une chute. Le réflexe parachute est important car il nous protège contre les chutes et les blessures qu’elles occasionnent.
Le réflexe des bras est particulièrement important car nous savons que le fait d’étendre les bras permet de protéger le visage et la tête.
Une cocontraction faible ou lente, ou encore une sur­réaction du système vestibulaire peut déclencher un réflexe parachute rapide et puissant.
Si le réflexe parachute est trop lent, l’enfant risque de tomber et de se blesser, car les mains ne peuvent empêcher la chute.
Le réflexe parachute est une sorte de freinage d’ur­gence et un réflexe, tandis que la capacité à garder l’équilibre et rester stable dans une certaine position constitue une intégration sensorielle de haut niveau qui nécessite d’enregistrer les stimuli sensoriels ves­tibulaires et proprioceptifs et s’appuie beaucoup sur les signaux visuels.


Cas concret avec John, 6 ans


etude-gongeTéléchargement d'une étude de cas avec John, 6 ans. Ses nerfs abdominaux ont été détruits à la suite d’une opération au ventre, et ses muscles abdominaux ont perdu de la force.

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