Découvrez Gustave, un petit garçon de 6 ans et demi, diagnostiqué dyspraxique depuis 1 an. Ce petit garçon est tout le temps en train de sourire, est très enjoué, et veut tout le temps découvrir de nouvelles choses !
Comment s’organise son quotidien ?
En ce moment c’est les vacances donc le centre de rééducation le laisse souffler et se reposer. Mais lorsqu’il y a école il y a une AESH (AVS) avec lui qui le fait énormément progresser. Elle le concentre et l’autonomise beaucoup. Son maître est génial, il a tout compris au problème de la dyspraxie. Le mercredi il va au centre de rééducation, il voit une ergothérapeute qui l’aide à prendre confiance en lui, par le jeu. Il voit aussi une psychologue une semaine sur 2.
C’est grâce à leur travail à tous que Gustave a pu apprendre à lire très facilement et faire d’énorme progrès en écriture. Dans les gestes de la vie quotidienne son ergothérapeute nous a donné quelques conseils afin de lui faciliter la vie et qu’il ne ressente pas ses difficultés comme des échecs.
Nous leur devons beaucoup, et même si nous essayons de le faire progresser à la maison après une grande journée c’est éprouvant de le faire travailler encore, alors nous nous reposons beaucoup sur les efforts fournis dans cette journée.
Quels sont ses loisirs ? Ses jeux préférés ?
Il aime tout ! et tout le monde ! Il est très jovial et enjoué. Cette année il a fait du karaté. Mais l’an dernier il préférais le foot, et le violon (qu’il a vite arrêté à cause de sa dyspraxie), et l’année d’avant il faisait de la gymnastique.
Des choses qu’il n’aime pas ?
Il aime tout comme je disait plus haut. Il a des craintes ce qu’il fait qu’il ne voudra plus continuer à pratiquer un sport ou une activité. Sa plus grosse crainte c’est l’échec même s’il ne le reconnaîtra pas. J’ai aussi souvent l’impression qu’il recherche notre fierté dans ce qu’il accomplit. Nous essayons donc de le valoriser, et de lui apprendre qu’il doit être fier de lui-même avant de chercher notre fierté.
Abordez-vous certains apprentissages par le jeu ?
Nous nous reposons beaucoup sur le centre de rééducation. Nous estimons que la priorité pour le moment c’est qu’il apprenne à lire et à écrire et que ces bases soient bien ancrées. Il a encore du temps pour apprendre à faire ses lacets, à se servir un verre sans renverser, à s’habiller ou à ne plus faire pipi au lit. Chez Hop’Toys, nous utilisons surtout les fournitures scolaires ergonomiques et le rouleau anti-glisse Dycem qui nous a été très précieux pour éviter les chutes de ses affaire au courant de l’année !
Un mot pour conclure ?
Lorsque Gustave a commencé à avoir des problèmes, lorsque j’ai commencé à voir une différence avec les autres enfants, il était en première année de maternelle. S’en ai suivi des bilans, et toutes les hypothèses possibles : il n’arrive pas à classer les cubes par couleur il est donc daltonien, il n’est pas pareil il est juste « paresseux » ou « pas encore mature ». Mais au fond de moi je savais qu’il y avait quelque chose. Je crois foncièrement au 6ème sens maternelle… Et j’ai envie de dire aux parents que si vous pensez qu’il se passe quelque chose écoutez vous et mettez vous en relation avec un professionnel qui prend une place d’écoute et non une place de « Je sais j’ai fais 10 ans d’études« …