La remédiation cognitive est un accompagnement essentiel pour aider les enfants et les adolescents à renforcer leurs capacité d’attention, de mémoire, de planification ou encore de flexibilité mentale. Mais comment rendre cet entraînement à la fois efficace et motivant ? Dans cet article, Béatrice Navarro, neuropsychologue partage avec nous son expérience et sa manière d’intégrer les jeux SmartGames dans sa pratique quotidienne.

Observer, comprendre s’adapter

En tant que neuropsychologue, j’accompagne des enfants, des adolescents et adultes présentant des difficultés cognitive variées : troubles des apprentissages (dyslexie, dyscalculie), troubles du neurodéveloppement, haut potentiel intellectuel avec fragilités associées, ou encore troubles mnésiques liées à l’âge.

Un défi récurrent dans la prise en charge est de maintenir la motivation et l’engagement des patients, tout en leur proposant des supports concrets et ludiques. La remédiation cognitive que nous pratiquons au sein de mon cabinet permet ainsi de travailler les fonctions exécutives (attention, mémoire, flexibilité, planification) tout en donnant du sens aux exercices.

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Quand j’ai découvert les SmartGames

J’ai découvert les SmartGames via Hop’Toys. Ce qui m’a convaincue, c’est leur capacité à transformer un entraînement cognitif en une activité plaisante, adaptée à différents profils et niveaux de difficulté.

Contrairement à des exercices papier-crayon parfois perçus comme scolaires, les SmartGames introduisent une dimension ludique qui motive fortement les patients. Aussi, la manipulation des pièces est très agréable car les figurines sont très esthétiques et sensorielles.

Comment les séances s’organisent

Les SmartGames sont intégrés de façon progressive au sein de mes séances :

  • En individuel : pour cibler une fonction cognitive précise (ex. planification avec Camelot Jr, inhibition et flexibilité avec Code Couleur).
  • En petits groupes : pour favoriser l’entraide, la coopération et la verbalisation des stratégies.
  • Avec guidance puis en autonomie : afin de renforcer la métacognition, c’est-à-dire la capacité à réfléchir sur ses propres stratégies de résolution.

Les jeux les plus utilisés au cabinet permettent de travailler et de renforcer la planification, l’inhibition, la mémoire de travail et l’attention sélective.

J’apprécie aussi leur format pratique. En effet, les SmartGames contiennent un livret de défis progressifs, un matériel solide et coloré, et une prise en main rapide. Cela me permet d’adapter facilement la séance au niveau du patient. Je peux aussi varier les supports et maintenir une dynamique positive.

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Quand la motivation devient moteur du progrès

Les bénéfices sont rapidement visibles :

  • Les enfants viennent en séance avec l’envie de jouer, tout en travaillant leurs fonctions exécutives.
  • Certains achètent le matériel et poursuivent même les défis chez eux.
  • Une valorisation de l’estime de soi, grâce à la réussite progressive des défis.
  • Comprendre que l’erreur fait totalement partie du processus d’apprentissage et de progression.

Par exemple, un adolescent avec TDAH/H, en difficulté pour maintenir son attention sur les exercices classiques, a réussi à s’engager durablement sur le jeu Cache-Noisettes, améliorant à la fois sa concentration et sa persévérance.

Les SmartGames s’imposent aujourd’hui comme un outil incontournable de mes séances de remédiation cognitive.

Leurs atouts principaux :

  • Accessibilité à tous les âges.
  • Progressivité des niveaux, qui permet d’adapter la difficulté.
  • Engagement ludique favorisant le plaisir et la motivation.
  • Transversalité, car les compétences travaillées se transfèrent ensuite dans la vie scolaire et quotidienne des patients.

La remédiation cognitive permet de valoriser chaque progrès, chaque sourire. Chaque « j’ai réussi » compte !


Béatrice NAVARRO est neuropsychologue spécialisée dans les troubles des apprentissages, le haut potentiel, la remédiation cognitive et la méthodologie. Ses compétences lui permettent de réaliser des bilans neuropsychologiques, ayant pour but d’évaluer les fonctions intellectuelles chez l’enfant à partir de 3 ans, l’adolescent, l’adulte et la personne âgée. Elle prend en charge ses patients en remédiation cognitive. Elle les aide sur le plan de la concentration, de la mémorisation à court terme des informations et des stratégies de résolution des tâches.

La retrouver : Sur son site internet, sur Doctolib, sur Instagram, sur Facebook et sur LinkedIn.

Son cabinet : 51 rue des Bruyères, Cabinet de Psychologie et de Neuropsychologie, Sucy-en-Brie (94).

Alexandra Valette, Cheffe de projet communication et influence.

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