Finir les achats, emballer les cadeaux, écrire et envoyer des cartes, élaborer le menu, préparer les repas de famille, prévoir des activités pour occuper les enfants pendant ces agapes… Alors qu’on n’a pas forcément de vacances ! Pas de panique ! Noël est avant tout une fête et qui dit fête est censé vouloir dire plaisir. Voici quelques petits trucs pour une dernière semaine de préparation et des vacances sans stress !
Vous n’avez pas eu le temps de finir vos cadeaux : arrêtez de courir partout et offrez des bons et cartes cadeaux
Personne ne vous en voudra ! Ne vous mettez pas de stress, si le jouet que vous vouliez offrir à votre petit neveu est en rupture de stock. Une carte cadeau ou un bon, accompagné d’un petit mot fera tout autant plaisir. Son destinataire aura ainsi le choix, verra son Noël un peu prolongé. Si c’est pour un enfant qui croit au père Noël, vous saurez néanmoins expliquer que les lutins n’ont pas préparé assez de modèles à temps. Mais qu’ils continuent à travailler et pourront lui envoyer plus tard. Cela sera de toute façon beaucoup mieux que d’acheter quelque chose par défaut, ce qui, c’est presque sûr, ne vous contentera pas. Est-ce que vous vous souvenez de ce que vous avez reçu à Noël 1996 ? Non ? Eh bien, ce sera pareil pour vos enfants ! Alors relativisez et ne donnez pas aux cadeaux, au repas, aux aspects compliqués de Noël plus d’importance qu’ils n’en ont. Et puis, bien sûr, éviter les magasins bondés le 23 ou 24 décembre et d’avoir à faire garder votre enfant qui croit au père Noël et ne doit surtout pas vous voir payer en douce à la caisse, c’est beaucoup de sérénité gagnée !
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Acceptez l’idée que tout ne sera pas parfait !
L’un des aspects les plus compliqués et les plus stressants des vacances de Noël est d’avoir à gérer les visites des proches. Cela peut être particulièrement déroutant pour votre enfant qui ne les connait pas bien. Vous le savez et commencez à stresser, car vous voudriez que votre tante et votre cousin que vous ne voyez qu’une fois l’an constatent, comme vous, à quel point votre enfant est adorable, drôle et affectueux. Mais, à Noël, les conditions sont rarement réunies pour que votre enfant soit au top de sa forme et de sa sociabilité : siestes zappées parce qu’il préfère évidemment jouer avec ses cousins, couchers trop tardifs, sucre en quantité, excitation… Dites vous bien que c’est le cas pour tous les enfants et que tous les parents partagent ce sentiment. Faites preuve d’indulgence envers vous même et votre enfant et, surtout, renoncez à l’idée d’un Noël parfait ! Cela vous évitera du stress.
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Comment gérer la situation pour que toute la famille profite des vacances ?
N’essayez pas de contenter tout le monde, le bonheur de tous n’est pas votre responsabilité, concentrez-vous sur les personnes les plus importantes afin d’éviter de stresser. Faites uniquement les choses que vous pouvez gérer. Ne vous engagez pas à aller dîner chez tel ami ou tel membre de la famille si vous êtes déjà sûr que ça fera trop pour votre enfant… ou pour vous ! Si vous savez que votre enfant ne supportera que de passer quelques heures chez un membre de la famille, alors expliquez le à votre hôte, il comprendra que les besoins de votre enfant passent avant tout.
Si vous décidez de faire venir des proches, planifiez leur visite en fonction des besoins et du rythme de votre enfant et pas de leur confort personnel. N’ayez pas peur de dire aux gens que vous préférez qu’il partent à une certaine heure si votre enfant a du mal avec les personnes peu connues, est fatigué ou a besoin d’isolement et de calme.
N’hésitez pas à demander de l’aide
Si vous sentez que vous avez beaucoup de choses à gérer, voire trop, n’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage. Si vous n’en parlez pas, vos proches ne peuvent pas deviner que vous avez besoin d’aide. Il est souvent difficile pour les personnes n’ayant pas d’enfants d’imaginer la charge mentale et les innombrables tâches qu’ont à gérer les parents – surtout en période de Noël. Alors avec un enfant aux besoins spécifiques, pensez donc… C’est aussi et avant tout cela Noël : de la générosité et de l’attention portées à ses proches.
Demandez-vous ce que vous aimez vraiment/n’aimez pas à Noël
Octroyez-vous le droit d’en abuser ou au contraire de l’éviter.
Vous ne supportez plus les repas trop riches et redoutez la crise de foi qui s’en suit généralement ? Mangez léger le 24 à midi, ne vous resservez pas à table, accordez-vous le droit de décliner un plat, de refuser le foie gras si vous êtes devenu végétarien, etc. Vous ne supportez pas de faire les magasins ? Optez pour des cadeaux en ligne ou immatériels (une visite dans un parc d’attraction, au musée, au planétarium, un atelier…)
Cassez les codes s’ils ne vous conviennent pas !
Vous vous sentirez bien mieux qu’en vous forçant à respecter des traditions qui ne font pas sens pour vous.
Vous ne supportez pas les repas qui durent 4 heures ? Et votre enfant encore moins ? Prévenez vos hôtes que votre enfant et vous aurez besoin de prendre l’air, de faire une balade avant que la nuit tombe (à 17h30, donc).
Si, en revanche, vous avez toujours eu un faible pour l’interprétation de chants de Noël traditionnels par les crooners américains des 1950’s, commencez à vous les passer en boucle pour entrer dans l’ambiance et savourer ce qu’il y a de savoureux à Noël.
Et si c’est l’ambiance de Noël elle-même qui vous pèse, qui vous stresse, n’hésitez pas à associer un thème. Cela se fait dans certaines familles et permet d’apporter un peu de renouveau. Encore une fois, faites-vous plaisir ! Aucune loi ne vous oblige à suivre la « tradition ». Il faut oser créer les siennes !
Retombez en enfance !
Si Noël, une fois que l’on est parent, s’accompagne souvent de stress, si le fait de faire nous-même les cadeaux nous oblige à une gestion mentale et financière épuisantes, si nous ne partageons ni ne ressentons pas du tout « la magie-de-Noël » nous avons, la plupart du temps, aimé cette période lorsque nous étions enfant.
Essayons de retrouver ce qu’était alors notre état d’esprit. Votre enfant a trouvé ses cadeaux et cela vous a déçu, énervé ? Rappelez-vous les heures passées à fouiller dans tous les placards chez vos grands-parents quand vous étiez petit et à essayer de voir ce qu’il y avait dans les paquets. Revenez à ce qui vous plaisait alors…
La natophobie (néologisme par lequel on désigne l’angoisse de Noël) touche plus d’un tiers des Français. Ils y voient « une obligation qu’ils redoutent »… essentiellement à cause de tensions familiales passées ou craintes. L’amour est presque toujours au cœur du problème : celui qui manque, ou qui a manqué. Mais même si vous n’avez pas un bon vécu, une bonne image de Noël, essayez de ne pas transmettre ce désamour à vos enfants… Eux pourraient bien vous permettre de réapprécier cette fête !
Jouez !
Ce sont en effet les vacances idéales pour ça ! Il fait froid, on est fatigué, on a trop mangé… c’est le moment de sortir les jeux de société ! En famille, à la fin des repas, entre copains le soir, le matin en pyjama, jouez avec vos enfants, avec vos parents, avec vos cousins ! Jouer est le moyen idéal de se retrouver lorsqu’on ne s’est pas vu depuis longtemps. C’est un moyen de réunir toutes les générations, de voir les gens sous un nouveau jour. En un mot, de s’amuser ! Ce qui est aussi le meilleur remède contre le stress !
>> À télécharger aussi : « Des jeux à faire en famille pour le réveillon »
On vous souhaite à tous de bonnes vacances et de magnifiques et généreuses fêtes de fin d’année, sans stress ! N’hésitez pas à nous envoyer en commentaires vos trucs et astuces pour éviter le stress de cette période chargée.
Article publié le 18 décembre 2018, mis à jour le 18 décembre 2023.