La Wobbel est une planche d’équilibre qui n’a pas vraiment de fonction précise. Elle peut devenir balançoire, cabane, siège, pont… Chacun se l’approprie comme il veut ! Et c’est justement pour cela qu’on l’aime ! Mais comment l’utiliser en séance psychomotrice ? Manon et Prune, psychomotriciennes, vous présentent quelques activités à réaliser lors de vos séances avec le Wobbel pour accompagner l’enfant à stimuler son sens vestibulaire, sa créativité ou encore sa concentration. Parents, vous pourrez également réaliser ces exercices à la maison ! 

La planche Wobbel, qu’est-ce que c’est ?

La Wobbel provient des terres néerlandaises, Hannelore Blaauw et Wouter Haine sont les créateurs de ce jouet libre permettant de développer équilibre et imaginaire.

Les concepteurs ont choisi des matériaux nobles afin de proposer un objet aux finitions impeccables. La planche est en bois provenant de hêtres européens issus de forêts gérées durablement et recouvertes de peintures ou vernis à base d’eau. La Wobbel peut également être munie d’une feutrine pour protéger le sol. Avec son design moderne, fin et épuré, cette planche joue la carte de la simplicité et de l’universalité. Pour tous, et pour tout, la Wobbel révolutionne le marché du jeu en bois !

Ces multiples utilisations pour le développement psychomoteur

En plus d’avoir un joli design, la planche Wobbel permet de multiples utilisations.

1. Relaxation

Allongé sur le dos, les pieds à plat sur la planche ou les jambes croisées, les bras au sol ou sur le ventre. On ferme les yeux et on se laisse bercer par les mouvements. Les enfants aiment également prendre un livre et le feuilleter tout en étant allongés dessus. Le design de la planche permet un enroulement de la colonne. On peut également mettre les mains sur le ventre et travailler la respiration. La planche permet de varier des temps de relaxation habituels. Pour les adultes et les enfants, la posture du fœtus est ainsi trouvée. On ramène les genoux vers soi et on les entoure avec nos bras. On assiste donc à une prise de conscience totale du corps avec cette posture.

Une personne en position foetus sur la planche Wobbel

>> À lire aussi : « Wobbel, le jouet qui fait balancer les coeurs »

2. Parcours psychomoteur

On passe au-dessus, en dessous, elle peut également nous servir pour sauter ! À chaque enfant une appropriation différente dans son parcours. Elle permet ainsi de travailler notamment l’organisation spatiale… Comment l’enfant va-t-il l’installer dans le parcours ? Que va-t-il proposer ? Va-t-il allier le bon vocabulaire avec l’utilisation ? On renforce également la notion de schéma corporel et de prise de conscience du corps dans l’espace avec ces différents exercices.

Parcours psychomoteurs avec planche Wobbel

>> À lire aussi : « Comment développer la psychomotricité des enfants ? »

Pour renforcer la notion d’équilibre statique et dynamique

3. Traversée du pont

Ici, l’enfant passe sur la planche comme s’il marchait sur un pont; en avant, en arrière, sur le côté … bref cet exercice permet à l’enfant de travailler la régulation tonique et l’équilibre ! Il permet également de renforcer la confiance en soi et l’estime de soi. En effet, certains enfants ont peur de monter dessus. Une fois le pont passé, ils sont très fiers d’eux ! Wobbel aide ainsi l’enfant à créer de nouvelles expériences motrices ou à en renforcer certaines.

4. Chien tête en bas

On place les orteils sur le bord arrière de la planche, les mains sur le bord avant et on soulève les fesses. En appuyant sur les mains ou sur les pieds, la planche bouge et permet de créer un déséquilibre.

Une femme en position "chien tête en bas" sur une planche Wobbel

>> À lire aussi : « Enfant et bien-être : 5 activités de pleine conscience »

5. Super héros

Debout, jambes écartées, les pieds vers l’avant. TADAAAH ! On met un bras devant tendu, un bras derrière et nous voilà prêts à décoller. On peut ajouter des petits balancements d’avant en arrière.

Personnes en position "super héros" sur la planche Wobbel

>> À lire aussi : « Le jeu libre…d’imaginer »

6. Balancement et respiration

En positionnant un pied de chaque côté du Wobbel, l’enfant doit se balancer tout en suivant sa respiration pour travailler son équilibre, sa respiration mais aussi s’apaiser. Il prendra alors conscience de son corps. On peut accompagner l’exercice avec une petite musique calme pour terminer une séance par exemple !

7. Tir au but

D’un côté comme de l’autre du Wobbel. L’enfant doit tirer dans une balle, un ballon pour le faire passer sous le Wobbel. Comme une séance de tir au but ! Cet exercice permet de travailler de multiples axes : coordination œil-main, coordination bi-manuelle, équilibre, motricité globale…

8. Manipulation et construction

La planche Wobbel peut également servir de mini table au sol pour la manipulation.

Un enfant qui utilise la planche Wobbel comme une table pour jouer.

>> À lire aussi : « Infographie : le métier de psychomotricien »

Lorsque les enfants sont arrivés en séances et que la planche Wobbel était là, ils ont tout de suite voulu la tester. « Oh, mais c’est quoi ? Un nouveau jeu ? On va faire quoi dessus ? Je peux monter dessus ? ». Très rapidement, l’enfant se l’approprie et l’utilise de sa propre façon dans son jeu spontané.

Cartes activitéspsychomotrices avec un Wobbel


2 x A4 en pdf

soit 8 cartes d'activités à découper

Découvrez la planche Wobbel

Vous l’avez compris… avec une planche, nous avons de multiples façons de travailler en psychomotricité ! Laissez libre cours à votre imagination avec cette planche. J’ai littéralement été conquise par elle.


Prune : « J’ai 29 ans et je travaille actuellement en libéral. Mon parcours scolaire ne me prédisposait pas à ce métier, mais l’avenir et le hasard des belles rencontres en a décidé autrement. Je suis allée à Lille avec Manon ! L’année dernière, je travaillais en Centre de Rééducation Fonctionnelle. »

Manon : « J’ai 24 ans et je travaille actuellement dans un CMPP, mais également en libéral. Pour simplifier mon parcours : 1 an en médecine (c’est à ce moment que j’ai découvert la psychomotricité), un an de prépa, et ensuite mes trois années d’école à Lille. L’année dernière, je travaillais dans un Impro, mais également dans un CAMSP. »

Les retrouver sur Instagram : @histoires2psychomots

 

Alexandra, chargée de communication.

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