On espérait bien ne pas avoir à vous en reparler ; on espérait bien que le confinement ne serait plus qu’un souvenir, pas vraiment bon mais pas totalement mauvais, mais nous y revoilà ! Un peu moins dur cette fois du fait que les enfants puissent aller à l’école, mais tout de même, la situation est anxiogène, peut-être plus encore que la première fois et il va nous falloir accompagner nos enfants dans ce tourbillon d’émotions, les aider à comprendre (Pourquoi je peux voir mes copains à l’école mais pas à la maison ? Pourquoi je dois porter un masque ?), à faire preuve de résilience… Nous vous reproposons donc ici un article du mois de mars, mais qui pourra vous aider en ce dur mois de novembre aussi.

Votre fils pleurniche pour un oui pour un non, pique colère sur colère, sa sœur fait des cauchemars et votre ado ans se claquemure toute la journée ? La période que nous vivons peut être anxiogène et génératrice de stress chez tout un chacun, à commencer par les plus jeunes. Quelles conséquences psychologiques ce confinement peut-il avoir sur nos enfants ? Comment les aider à traverser cette période inédite tout en resserrant nos liens familiaux ? Conseils et astuces ici à la fois de spécialistes… et des parents confinés que nous sommes pour positiver sur la situation !

Comprendre le stress et l’anxiété

Très tôt, les enfants prennent conscience des changements qui s’opèrent dans leur quotidien. Le confinement peut provoquer chez eux de l’angoisse, de la colère voire des phobies ou des traumatismes s’il n’est pas bien géré par les parents, explique Elisabeth Spertino, thérapeute et professeure des écoles.

Autant le dire tout de suite ; nous sommes, parents, dans une situation inédite qu’il va nous falloir gérer en faisant appel à toute la patience, la bienveillance, la compréhension et l’empathie dont nous sommes capables.

Dès le début du confinement, le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Robert Debré a mis à disposition des fiches pratiques pour nous aider à accompagner nos enfants, chez qui une anxiété bien compréhensible a pu apparaître ces derniers jours.

Fiche pratique Hôpital Robert-Debré


Pour mieux accompagner les familles dans leur quotidien et partager leurs travaux avec les professionnels, le service de psychiatrie de l’enfant et l’adolescent de l’hôpital Robert Debré met en ligne ses publications scientifiques et fiches pratiques. 

 

En lisant les « symptômes » et comportements décrits dans ce document, vous comprenez mieux pourquoi votre fils de 6 ans reste collé à vous toute la journée, se met à parler « comme un bébé » et ne montre guère d’appétit. La mise en place du confinement, l’atmosphère de panique, légère à générale, qui l’a accompagnée ont été autant inédites qu’anxiogènes pour les enfants. En quelques jours, ce sont tous leurs repères, l’intégralité de leur quotidien qui ont été chamboulés, annulés : plus d’école, plus de copains, plus de baby-sitter, plus de visites à papi et mamie, plus d’activités extra-scolaires, plus de parc, plus de sorties… Tout un univers qui se suspend… pour un temps !

Rassurer

Cela ne durera qu’un temps

Car, il faut bien le leur rappeler, tout cela ne durera qu’un temps ! Pour vous, c’est évident, pour les plus petits, il est primordial de le (ré)affirmer régulièrement ! Bien sûr, nul ne peut encore affirmer à quelle date ils retrouveront leur quotidien habituel – et ceux qui ont retenu la première annonce des deux semaines de confinement risquent d’être déçus maintenant que l’on commence à comprendre que ce sera plutôt six. N’annoncez surtout aucune date dont vous n’êtes pas encore sûr.e. De telles durées peuvent en outre être très abstraites pour les enfants… et paraître interminables à tous ! Prenez les jours les uns après les autres en essayant d’en retirer tout ce que vous pouvez en retirer.

Cela sert à quelque chose

En revanche, n’hésitez pas à rappeler à vos enfants (et à vous même ?! 😉 que le confinement a un sens, qu’il nous protège, nous et les autres, et contribue à ce que les soignants puissent avoir moins de malades à traiter et pouvoir ainsi mieux s’en occuper.

Rassurez-les également sur le fait que la maladie est bénigne dans 98% des cas et que les enfants sont très rarement touchés. Distinguez la gravité de la maladie de sa contagiosité. Le problème avec ce virus, c’est surtout qu’il se transmet très facilement, qu’on peut le transporter sans le savoir et qu’il y a des personnes fragiles que nous ne voudrions pas risquer de contaminer. C’est pour cela par exemple que nous ne voyons plus papi et mamie. Par sécurité.

Insistez aussi sur le fait que c’est un problème face auquel il existe des solutions. Les gestes barrière bien sûr, mais aussi le confinement. Faites leur percevoir le confinement non comme le problème, mais comme la solution. C’est une épreuve, à laquelle le monde entier est soumis et que, nous, nous avons la chance de pouvoir affronter ensemble.

>> Découvrez notre infographie Coronavirus, expliquer la situation aux enfants 

Ce qu’il faut d’infos

Vous l’avez sûrement lu et entendu : pas trop d’infos avec les enfants ! Si au début, nous avons pu être vissés à notre radio, à notre télé, attendant anxieusement les dernières informations et allocutions, il est temps, pour les enfants, comme pour nous, de faire un break avec l’actualité brulante si l’on veut tenir la distance… ou plutôt la durée.
Pour autant, les enfants ont tout de même besoin d’être informés, ne serait-ce que pour ne pas s’imaginer les pires scénarios.

Les enfants, comme les adultes, ont besoin d’être informés. Ce n’est pas habituel pour eux de rester à la maison deux semaines au milieu de l’année scolaire, donc il faut les informer, mais le faire de façon adéquate. Johanne Lévesque, neuropsychologue

Si ce n’est pas déjà fait, expliquez clairement la situation aux enfants, en insistant, comme nous l’avons dit, sur le fait que le virus n’est que très peu mortel, presque jamais pour les enfants et qu’il existe des solutions pour s’en prémunir.

Vous pouvez aussi leur aussi que nous savons peu ou prou ce qui va se passer puisque la Chine, la Corée et d’autres pays ont traversé la même épreuve et commencent à en sortir. Des mariages sont même à nouveau célébrés en Corée, les embouteillages recommencent à Pékin !

De nombreux sites de presse pour enfants (Le P’tit Libé, Un jour une actu… et bien-sûr notre blog) proposent des supports, des articles, des vidéos pour parler du Coronavirus aux enfants. Alors on fait, si ce n’est déjà fait une bonne séance d’explications, on invite les enfants à nous poser, quand ils le veulent, toutes les questions qu’ils veulent, mais on ne leur fait plus entendre les infos quotidiennes.
Et on ne force pas la discussion s’ils ne souhaitent pas aborder le sujet pour le moment. Pas de télévision ni de radio allumée toute la journée avec les décomptes du nombre de cas et de morts ! S’informer le soir, lorsque les enfants sont couchés et uniquement auprès de sources sûres vaudra mieux pour eux pour nous (page officielle du gouvernement sur le coronavirus ou  site de l’Organisation Mondiale de Santé)

Avec les enfants, on privilégie les infos

  • pouvant amener un débat, une petite discussion philo avec eux (est-ce que cette situation doit nous amener à changer des choses dans notre  manière de vivre ? Que nous permet-elle de réaliser sur nos priorités aux uns et aux autres ?…)
  • amusantes (on dit oui et merci à ceux qui entreprennent un Paris-Roubaix sur leur balcon, ont inventé le ping-pong pieds et nous permettent de rire tous les jours malgré tout)
  • inspirantes (ici, nous tenons à remercier l’instigateur du range-doudous avec les pieds en faisant la bougie 😉
  • qui mettent en avant la solidarité, le partage, la bienveillance (fabrication de masques, innovations dans les livraisons pour les personnes âgées,…)

 À chaque problème, il y aura toujours des compétences de résilience, positive Jérémie Gallen, psychologue clinicien et psychothérapeute. On est un peu inégaux face à ça, mais notre capacité à tirer du bon d’une situation négative est quelque chose qu’il est important de cultiver.

Ainsi, tous les jours avec vos enfants, pourquoi ne pas faire un bilan de ce que cette situation vous aura permis de faire que vous n’aviez jamais fait jusqu’à présent : une chantilly maison, parler à la voisine du 4e, appris à faire des tresses africaines…

Une expérience inédite

« Savourez » l’aspect totalement inédit de la situation. Quand aviez-vous passé autant de temps avec vos enfants sans aucune activité extérieure à faire ? Jamais ! Alors on positive sur cet aspect là et on met en avant le fait qu’on soit tous en train de vivre une expérience pour la première fois. Là encore, c’est quelque chose d’extrêmement rare, en général, les adultes et les aînés ont toujours une longueur d’avance ! 😉

L’importance des routines et des rituels

Réinventer un quotidien régulé

Nous l’avons dit, le quotidien des enfants a été chamboulé. Il nous appartient de réintroduire, réinventer un quotidien régulé, organisé, de leur (re)donner des repères. Vous auriez bien profité de ce confinement pour mener une vie de bohème en vous levant, vous couchant, mangeant à n’importe quelle heure. Et bien, non, vous avez des enfants, c’est raté 😉 Il va au contraire vous falloir bien découper les semaines et les journées en petites séances avec des activités de différentes natures (intellectuelle, physique, culturelle, de loisirs, de plaisir… et de pur défoulement !)

En cette période de confinement, il faut « rythmer ses journées, ne pas hésiter à faire un planning, élaboré avec les enfants pour qu’ils soient partie prenante, explique encore le psychologue Jérémie Gallen.

Continuez à séparer le rythme semaine de celui du mercredi et du week end (où on a droit de traîner un peu plus tard en pyjama ;-). Depuis une semaine maintenant c’est sûrement ce que vous avez fait, toute la difficulté va maintenant être de garder ce rythme… et d’en réinventer peut-être encore un, légèrement différent, quand viendront les vacances.

Pour autant qu’il faille s’imposer un rythme, nous ne sommes pas à l’armée ! Personne ne vous jugera parce que vous ne commencez l’école qu’à 9h30 ou que vos récréations durent plus longtemps. C’est bien votre propre rythme et emploi du temps, élaborés en fonction de vos besoins et contraintes (le travail ou télé-travail notamment) qu’il vous faut trouver et suivre. Vous verrez qu’il sera beaucoup plus facile de faire travailler vos enfants si vous avez annoncé en amont que c’est ce qu’ils feraient sur telle plage horaire. Pas besoin de renégocier à chaque fois. Mais du coup, ils ont le droit aussi de vous dire « pas d’école à la maison, c’est mercredi ! »

Le charme des rituels partagés… et à soi

Et puis, s’il y a des routines à mettre en place parcequ’elles sont rassurantes et structurantes, il y a aussi des rituels à partager, avec le plus grand nombre, tout en étant confiné, et aussi à se créer, à soi, en famille, pour développer sa complicité. Tous les matins, on se raconte nos rêves, on prend l’arbre qui commence à fleurir sous notre fenêtre en photo, toutes les après-midi on invente un nouveau parcours de motricité dans le jardin, après le déjeuner c’est temps de lecture pour tout le monde, en fin d’après-midi jeu de société… et à 20 h on applaudit !

>> Téléchargez Coronavirus : l’affiche #onapplaudit

On ne partage pas qu’un appartement. On partage des moments !

Vous l’aurez compris, l’idée c’est de comprendre que l’on a ici l’occasion de partager, comme jamais ! Un peu tout ce que l’on fait. Ce qui nous fait rire sur les réseaux sociaux, comme nos petits tracas. Et d’être disponible les uns pour les autres ! En effet, vos enfants ne pourront pas ou peu trouver à l’extérieur auprès de leurs amis, leurs enseignants, leurs grands-parents l’écoute et la complicité habituelles. Alors, on ne laisse pas la grande broyer du noir et le petit dernier s’ennuyer et, du coup, s’énerver, sans y apporter une réponse. Pour cela, on partage les plages horaires autant que possible avec son conjoint pour le télé-travail, on met les plus grands à contribution pour jouer avec les plus petits. Et on ne se coupe pas de l’extérieur ! On fait des Skype avec mamie, les cousins, les copains, des apéros Facetime avec les copains de maman et papa, on crée aux enfants qui n’ont pas de téléphone des groupes avec leurs copains sur What’s App. La technologie nous permet heuruesement d’être relié tout en étant confiné.

Et on participe si possible à un projet commun : le carnaval en ligne, un concours de dessins…

Bien sûr, nous pouvons, nous devons conserver nos grands principes d’éducation (exemple : pas – trop – d’écrans). Mais, il faudra nécessairement se montrer plus tolérants et patients qu’à l’accoutumée. On peut ne pas vouloir que ses enfants passent leur vie devant les écrans, ni même que cela fasse partie de leur quotidien et comprendre que la période est particulière et mérite des aménagements. Ainsi, on pourra se faire davantage de séances de « home-ciné » en famille, en établissant au préalable une liste des films qu’on a toujours voulu voir, s’aider des nombreuses ressources scolaires en ligne, sans pour autant tomber dans le tout numérique.
Il sera important en effet de continuer à apporter des stimulations sensorielles à nos enfants, en privilégiant la manipulation dans le travail scolaire, en créant des bacs de découverte et d’exploration, en travaillant sur sa respiration, ses sensations. Vous connaissez Hop’Toys, vous trouverez sur notre blog et notre site toutes les ressources nécessaires pour cela !

Redoubler de patience

Ce n’est pas le moment de vous montrer inflexible dans votre réaction à tel ou tel comportement inapproprié de votre enfant ; la période est inappropriée aux besoins d’un enfant !
Ainsi, face à un caprice, ne vous braquez pas ! Lorsque vous sentez que votre enfant ne supporte plus que vous télé-travailliez plutôt que de vous occuper de lui, faites une pause. Lorsque l’énervement commence à se faire sentir entre frères et soeurs, promettant une inexorable dispute, changez d’activité, séparez-les. Pendant ces quelques semaines, vous allez devoir louvoyer, distraire, faire penser à autre chose, vous montrer zen… et disponible !

On change nos (mauvaises) habitudes

Il faut 3 semaines pour adopter une nouvelle habitude.

A cet égard, le confinement est donc la chance de notre vie de se débarrasser d’une mauvaise habitude ou encore mieux d’en adopter de bonnes ! Apprendre à ranger derrière soi s’avèrera un apprentissage indispensable pour le bien-être de la famille. C’est aussi le moment idéal pour amener vos enfants à gagner en autonomie. Outre leur travail scolaire et leurs activités, poussez-les à participer aux tâches domestiques : plier le petit linge (réunir les chaussettes est un excellent jeu de discrimination, les étendre fait travailler la motricité fine), mettre la table, arroser les plantes, débarrasser… C’est aussi le bon moment pour apprendre à s’habiller seul puisque la porte de l’école ne risque pas d’être fermée si votre enfant a mis 20 minutes à boutonner son gilet ! 😉

>> Téléchargez notre fiche pour l’autonomie petit à petit : l’habillement
>> Téléchargez notre set de table pour lui apprendre à mettre le couvert
>> Lire aussi Faire participer les enfants aux tâches ménagères 

École à la maison : oui, MAIS… on change la manière de travailler !

Avec les ados, les précieuses fiches de l’Hôpital Robert Debré recommandent ceci :

Vous pouvez vous montrer plus souple dans les modalités. Pas besoin de reproduire une salle de classe et de rester assis 4 h sur une chaise. Il peut apprendre en regardant des cours en ligne, des émissions scientifiques ou de culture générale, il peut écouter des audio-livres, il peut travailler debout en écrivant sur un tableau velleda, faire des activités avec vous, comme par exemple adapter une recette de cuisine ou monter un circuit électrique avec des piles (vous trouverez plein de tutoriaux sur internet). Vous pouvez lui faire apprendre les leçons à l’oral. Vous pouvez transformer la leçon de philo en discussion autour d’un thème. Mais attention, ne soyez pas sur son dos ; ne cherchez pas à lui faire rattraper son retard en Espagnol ou en Mathématiques. L’important c’est qu’il garde un rythme et apprenne dans le plaisir.

Bien sûr, ces conseils valent tout autant avec les plus petits ! L’idée est de ne surtout pas tyranniser les enfants, de ne pas se mettre dans des situations conflictuelles et/ou stressantes. Faites ce que vous pouvez en suivant les conseils et supports donnés par les maîtres et maîtresses et surtout privilégiez le jeu ! On peut tout apprendre en s’amusant, de la grammaire aux divisions. Cela n’est pas toujours évident lorsqu’on a devant soi 30 enfants ou que l’on manque de temps, mais en ce moment, on l’a ! Alors on en profite ! On varie les supports, les séquences, on apprend à dénombrer en demandant à Junior de nous aider à trier nos vis et nos clous ou les boutons en rab que l’on gardait depuis des années…

On ne s’affole pas si on n’arrive pas à suivre le programme envoyé par la maîtresse, mais on travaille les compétences socles, les fonctions exécutives, la logique… par le jeu ! On s’inspire des pédagogies alternatives qui rendent l’enfant davantage acteur de ses apprentissages. On crée donc avant tout pour lui un environnement, propice à la découverte, la manipulation, la déduction… Là encore, vous trouverez toutes les ressources nécessaires sur notre blog !

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>> La slow pédagogie ou comment apprendre à son rythme
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>> Faire l’école à la maison en s’inspirant de Montessori

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Prendre soin de soi en tant que parents

« L’harmonie familiale dépend de la gestion parentale du confinement » (Cécile Rubenthaler, psychologue-clinicienne).

Une opinion que partage la thérapeute Elisabeth Spertino également citée par le site ParentsEn lien rapproché et exclusif avec leurs parents, les enfants absorbent leurs émotions et leurs appréhensions de grandes personnes. Il est donc capital pour le couple parental, ou l’un ou l’autre des parents, de travailler sur son propre stress et de ne pas le transmettre.

Vous l’aurez compris, vos enfants ont besoin que vous teniez le coup ! Or, la situation, nous l’avons souligné, est inédite également pour nous ! Nous devons faire face à de nombreuses inquiétudes, pour nos proches âgés, notre activité professionnelle, jongler entre le (télé-)travail, la continuité pédagogique, les activités… Mais n’oublions pas, comme nous le rappelle l’Hôpital Robert Debré, que « les enfants ressentent le stress des parents et sont souvent plus inquiets de la détresse de leurs parents que de la situation elle-même. »

Aussi, faites aussi des choses qui vous font du bien, à vous. Conserver des moments pour votre couple, ne vous coupez pas de votre entourage et octroyez-vous le droit à des moments pour vous régulièrement. Invitez vos enfants à prendre soin des adultes également en ayant de petites attentions. Ils adorent cela en général et se trouvent très valorisés par le fait de vous amener un petit café, de vous aider, de sentir tout ce qu’ils peuvent vous apporter.

Le droit d’être seul.e

Vous comme eux, aurez très vraisemblablement besoin au cours de cette période de confinement, de pouvoir parfois vous isoler, vous mettre au calme, en retrait.
Installez pour chacun dans la maison un petit coin à soi, une bulle, dans laquelle chacun retrouvera de quoi se calmer, s’apaiser, s’auto-réguler en cas de trop forte pression. Cela peut être une petite cabane avec quelques fidgets, le balcon, un espace sensoriel…

>> Créer une bulle de calme à la maison

Le besoin d’être accompagné.e quand on est parent d’enfant à besoins spécifiques

Surtout, si vous sentez que vous craquez, que vous avez besoin d’être soutenu.e, n’hésitez pas à demander de l’aide ! La période, est, on le sait, particulièrement difficile pour les parents d’enfants ayant des besoins spécifiques pas forcément compatibles avec le confinement et la promiscuité !
Des plateformes en ligne et des lignes téléphoniques existent pour vous aider ! N’hésitez pas à y recourir ! Le groupement national des Centres de Ressources Autisme (GNCRA) propose également de nombreuses ressources pour gérer le quotidien et faire face à l’anxiété.

>> Autisme info-service et le groupement des CRA ont ouvert une FAQ spéciale pour cette période de confinement
>> Un numéro vert gratuit , le  a également été mis en place par la Fédération Grandir ensemble

 

Vous l’aurez compris, plus que jamais l’empathie, la bienveillance et le partage seront nos meilleurs atouts pour traverser cette période de confinement ! Plus nous la vivrons sereinement, plus nos enfants la supporteront et plus elle nous semblera passer rapidement. Alors, positivons sur la situation ! Il y a du bon à en retirer, à n’en pas douter. N’oubliez pas tous les jours de danser, chanter, jouer, échanger, discuter… et envoyez nous vos témoignages et idées pour bien vivre le moment en famille.

Sources :

https://www.pedopsydebre.org/fiches-pratiques
https://gncra.fr/covid-19-les-fiches-du-gncra/

https://www..com/sante/2020/03/20/confinement-les-cinq-conseils-d-un-psychologue-e
https://www.parents.fr/etre-parent/famille/psycho-famille/confinement-coronavirus-quels-effets-sur-les-enfants-432788
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1671136/coronavirus-covid-enfants-angoisse-peur-inquietude-sante-mentale
https://www.lexpress.fr/styles/psycho/confinement-et-si-vous-testiez-la-communication-non-violente_2121554.html

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